Le SNP se félicite de l’adoption par l’Assemblée nationale d’un amendement reconnaissant dans le Code de la santé et le Code du travail les missions locales comme participant à la prise en charge de la santé des jeunes.
Les députés soulignent le rôle de prévention, d’éducation et d’orientation [des missions locales] en ce qui concerne la santé des jeunes et soulignent la prise en compte globale [de] la situation des personnes et [de] toutes les difficultés qu’elles rencontrent, citant notamment l’équilibre psychologique, voire [la] santé mentale.
Par cet amendement, les députés inscrivent la nécessité d’une proposition d’écoute et de traitement de la souffrance psychique des jeunes au sein même des missions locales. Ils légitiment par là même la présence de psychologues, puisque, comme l’a dit M. Denys Robiliard, prendre en compte les aspects psychologiques, « cela suppose une organisation et du personnel compétent ».
Cette reconnaissance est bienvenue, d’autant plus que les députés soulignent qu’il ne s’agit pas de créer une charge supplémentaire mais bien de reconnaître dans la loi une mission déjà remplie par les Missions Locales. De plus, ils précisent qu’il est indispensable que les acteurs de la santé, au niveau national comme au niveau régional (services de l’État, Agences Régionales de Santé, assurance maladie, collectivités territoriales) puissent prendre en compte et reconnaître le rôle important que jouent les Missions Locales en matière de prévention, d’éducation à la santé et d’accès des jeunes aux droits sociaux.
Cela pose la question du statut des psychologues en mission locale : le SNP milite depuis bientôt 10 ans pour que notre profession figure en tant que telle dans la Convention collective nationale. Les prendre en compte dans le cadre d’une annexe médico-sociale à cette convention serait une façon de donner leur juste place aux psychologues, aux côtés d’autres acteurs de la santé et du social.
La Commission missions locales
Le 20 mai 2015